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                                                                    VIE 2

Epilogue

Cher Lecteur,

Qui suis-je pour me permettre, que dis-je, pour m’attribuer, le droit d’écrire ce livre ? Je pense, cher lecteur, que c’est ce que tu dois te demander. Et tu a parfaitement raison de te poser cette question. Suis-je un savant, quelqu’un qui a des milliers de chiffres et de formules de calculs en tête et qui a trouvé une théorie infaillible et pourtant totalement inutile, voire dénudée de sens ? Ou alors suis-je un écrivain, une personne qui ne vit que pour écrire depuis l’âge de 7 ans en y mettant toute son âme et toute la poésie de son savoir ? Non, mais peut être bien que je pourrais être quelqu’un qui te regarde, te toise du regard du haut de l’affiche sur un pied d’estale et qui n’a d’yeux que pour lui à cause de sa célébrité grandissante ? Non plus.

Je ne te connais pas, et tu ne me connais même pas non plus, et pourtant pour me décrire je n’aurai qu’à te dire tout simplement d’avoir le courage de te regarder dans un miroir.

Que vois-tu ? Un être humain tout ce qu’il y a de plus normal, et qui évolue dans une vie quasi semblable à toutes les autres autour de lui. Un humain, parmi trois cent milliards de personnes, toutes vivant leur vie indéfiniment.

Voilà qui je suis. Et entre nous, tu vois, je ne me vanterai même pas d’avoir eu le mérite d’écrire ce livre, car je n’ai fais qu’une chose, c’est de regarder autour de moi, d’analyser, de constater et de décrire ce que tu, je, nous, vous, ils, voient tous les jours du soir au matin, et du matin au soir, de minuit à minuit, du printemps à l’hiver, en passant par l’été et l’automne, seconde après seconde, minute après minute, heure après heure, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, siècle après siècle, tout ce qui s’est passé, se passe, et se passera dans une évolution, une histoire, une bande dessinée sans fin ni commencement, qu’on a appelé par un terme ridicule, insignifiant, de trois lettres mais qui pèsent en nous chaque jour :

LA VIE.

CHAPITRE I

DES ORIGINES DE LA VIE

Par où commencer ? Décrire la vie semble tellement impossible, tellement irréalisable, mais il est pourtant évident que pour bien débuter, l’homme, a besoin de bases concrètes et solides. Hélas la vie n’en a pas, pas une seule, elle est régie par des lois que nulle ne peut expliquer et que l’on a préféré regrouper sous le terme de « nature ». Mais si l’on s’éloigne de cette petite planète bleue, la terre, petite car, si l’on faisait un zoom arrière de plusieurs milliards d’années lumières, et que cette bonne vielle sphère soit totalement invisible, que verrais-t-on ?

L’espace, la lune, le soleil, le système solaire, la voie lactée, l’univers, la galaxie, et puis ? L’homme n’a apparemment pas cru bon d’inventer de mots qui pourraient s’apparenter, faire penser, à « quelque chose » d’aussi grand, d’aussi immense qu’impalpable, infranchissable. Nous voilà donc arrivés aux limites « imposées » de la vie. Car nul homme ne pourra un jour dépasser ces limites, même avec la plus forte volonté du monde. Qui dirige ? qui fixe ces limites ? personne ne le sait et ne le saura jamais. Mais il est certain que la vie vue sous cet angle ne nous mènera guère loin si ce n’est dans un espace qui semble infini. La fascination qu’éprouve l’homme par rapport à cette immensité lui fait sentir un paradoxe on ne peut plus évident, celui de sa petitesse dans l’univers, si bien qu’il se sent insignifiant face à tout cela. Si je voudrais comparer la terre, par rapport à quelque chose de plus concret, plus précis, je dirais, je pense, que la terre est comme une bille de verre en plein milieu d’une cour de récréation, et qui est elle même en plein milieu de Paris !

Mais revenons plutôt là où se posent les vrais questions, là ou l’homme débute et commence sa vie, pour la finir pratiquement au même endroit, voire quelques kilomètres plus loin, mais face à l’échelle utilisée précédemment, cette distance est quasi inexistante.

Quand on évoque le terme de commencement, de « début de la vie », on imagine assez loin dans un passé qui nous semble familier car connu et prouvé historiquement par les plus grands des savants. Je pense notamment à la préhistoire qui pour la majorité de l’humanité reste quand même le début de tout. Qui ne sait pas qu’il y a quelques milliards d’années, des dinosaures, des reptiles et toutes sorte d’animaux se partageaient la planète Terre. Bien que cela se soit passé il y a si longtemps, notre regard critique ne peut s’empêcher de faire remarquer que si cette période a été l’une des plus décisives pour notre planète, je pense notamment au niveau de sa destruction et de sa renaissance, ce fut aussi une période que l’on pourrait qualifier « d’essai », voire de « brouillon » de l’humanité. Les dinosaures n’avaient aucune ressemblance avec le genre humain, que ce soit au niveau de sa morphologie physique, que de sa taille significative. On a même pu remarquer aisément que la taille de certains d’entre eux aurait pu atteindre la taille d’un bus d’aujourd’hui. Alors pourquoi le monde s’est il obstiné à chercher pendant des années, des explications sous forme de reste de fossiles, des images, sous forme d’os et d’ossements, et des tracés de vie, sous formes d’hypothèses facilement discutables et pourtant invérifiables de toute façon. L’homme a toujours cherché à savoir. Cette sorte de recherche du savoir, de recomposition du passé, engendre des questions dont l’on ne trouvera certainement jamais la réponse et qui pourtant obsèdent nombreux d’entres nous au point de vouloir absolument essayer d’y répondre, ou encore au point de sacrifier sa vie entière dans l’espoir de trouver quelque indice, quelque « reste » qui pourrait ressembler à une sorte de message en guise de réponse.

Non, cette question ne pourra jamais être résolue et ne trouvera jamais réponse. L’homme a étudié pendant des années les dinosaures, leurs comportements, l’évolution, et tout ce qui tournait autour d’un sujet difficile à aborder mais qui est sans aucun doute arrivé, dans le passé, l’origine, de la vie.
En recherchant des origines de la vie moins lointaines, mais pourtant moins crédibles ou difficilement vérifiables, on se heurte à une nouvelle conception des origines de la vie, celle prônée par la religion. En effet, l’histoire ou devrait on dire mythe d’Adam et Eve, pourtant invérifiable a fasciné des centaines de savants, qui cherchaient à démontrer qu’à travers cette image donnée par la bible pour illustrer le commencement de la vie, il y avait peut être une infime source de vérité. Vérité qui aurait pu aboutir à de nombreuses réponses, ainsi qu’a de nombreuses explications précises et scientifiques.

Mais c’est évidemment lorsque la science tente de se rapprocher de mythes de ce genre, qu’elle tombe généralement dans une impasse ou des thèses déjà émises précédemment.
Il est difficile de situer le début de la vie, ou de le considérer comme un moment du temps précis dans l’histoire de l’univers. Car la vie n’est pas apparue comme par magie je pense, mais plutôt suite à une évolution des espèces, à commencer par la végétation, les plantes et fleurs, ainsi que le plancton, premier commencement de la vie.

Mais il est inutile de chercher aussi loin pour trouver les origines de la vie car ce qui nous intéresse c’est notre vie, à titre personnel, individuel. Cette vie, c’est celle qui commence à la naissance, à la première seconde, de la première minute, jusqu’à la première heure, du premier jour, quand l’homme nait à l’image d’un bébé.

LA NAISSANCE DE LA VIE

Il serait trop aisé de décrire la naissance de la vie, comme un garçon qui nait dans les choux ou une fille qui nait dans une rose ! Mais en y réfléchissant bien, on revient au début de la vie qui comme au chapitre précédent commence par les plantes ! !

Il serait aussi je pense trop typique de présenter le nouveau né comme l’accomplissement d’un amour entre deux personnes, car on ne prendrait pas en compte l’individualité de ce bébé, on ne considèrerait alors plus que son entité familiale père-mère-enfant, qui n’est pas l’objet concerné pour l’instant.

Imaginons nous au début de la vie, nous venons à peine de naitre, quand je dis à peine, je ne parle même pas que nous soyons déjà sortis dans le monde extérieur et nous n’avons toujours pas vu de médecins ou autres…
Nous sommes encore dans le votre de notre créatrice, plus simplement notre mère. Que pensons nous ? que sommes nous au départ, un simple croisement entre un spermatozoïde d’une taille insignifiante, couplée à un ovule tout aussi petit. Voilà comment deux cellules, deux entités chimiques, -et cela permettra donc à la science de tout prouver l’acte de la naissance, et cela de toutes les explications physiques possibles-, forment un être humain, vivant, nous.

Quels sont les organes qui se forment en premier, quels sont les sens qui se développent le plus vite ? A vrai dire nous croyons savoir déjà tout, mais nous ne pourrons former que des hypothèses sur ce que nous pensons dans ces moments précis.

Tel des préliminaires à la vie, nous allons attendre 9 mois, un peu moins pour les plus pressés, pour sortir d’un monde clos, confiné dans un espace réduit, détaché, voire protégé du monde extérieur. 9 mois passés à se nourrir, se former, 9 mois passés à peut-être vouloir sortir au plus vite (je parle des coups répétés donnés du ventre de la mère), puisque nous ne savons encore rien du monde qu’il y aura au dehors. Et pourtant celui ci semble déjà nous fasciner, et, bien que je ne pense que nous n’ayons pas à ce moment là l’intelligence nécessaire à cela, peut-être nous posons nous déjà nos premières questions sur la Vie.
Le plus étonnant est que le mot lui même de « vie » ne peut pas exister encore en nous car les premiers mots que nous diront ne seront que ce nous aurons entendus, et nous les répèteront sans en comprendre le sens tout d’abord. Mais alors comment qualifierons nous la vie à ce moment précis ? Peut-être cela ne ressemblera à rien de tout ce que nous connaissons, personne ne nous aura encore appris ce mot, et nous sortirons de notre mère 9 mois plus tard, en découvrant un nouveau monde, jamais exploré.

Vous souvenez vous déjà de ce que vous avez éprouvé étant bébé, de ce que vous avez fait à 1 an, ou de ce que vous pensiez au moment où l’on vous a pris en photo lorsque vous avez commencé à marcher pour la première fois ? Je ne pense pas. Car même s’il est aisé de dire qu’à ce moment là, nous avions ou non la faculté de penser, on ne peut pas se souvenir, personne ne peut se rappeler ce qui se passait dans sa tête au moment de sa naissance, et quelques années plus tard. Moi même, mes premiers souvenirs ne remontent pas à si loin dans le passé. Et les photos de nous ne pourront jamais nous aider. Il est facile étant adulte d’oublier tout cela, mais étant enfant, avons nous encore les souvenirs de notre naissance en nous ? je parle une semaine, un mois, un an après cet événement qui a bouleversé, non, plutôt qui a marqué le début de notre vie, bien qu’à ce moment rien ne nous permettait de savoir ou de comprendre ce qui se passait.

Que comprenons-nous ? qu’avons nous la capacité de comprendre étant bébé ? Si l’on sait que le cerveau grandit au fil des années, on sait aussi que la capacité à apprendre (je parle notamment pour des choses telles que les langues étrangères) diminue à partir d’un certain âge et est en pleine effervescence entre 12 et 18 ans environ.

Un bébé, s’il inspire chez la plupart des personnes, un attendrissement, une attirance certaine en raison de son innocence, de sa pureté et de toutes ces choses qui font que l’on puisse trouver ce petit être si mignon, n’est en fait qu’un être humain, qui n’est pas encore vraiment formé, prêt à vivre sa vie. Il est évident de voir que jusqu'à un certain âge, on est dorloté, dirigé, couvé si l’on peut dire, par toutes les autres personnes qui nous entourent, tant et si bien que plus rien n’est laissé à notre propre découverte. Prenons un exemple concret : un bébé qui ne se brûlera pas un jour avec une poêle ou autre chose, ou qui ne comprendra pas que telle ou telle chose puisse présenter un danger, ne pourra jamais évoluer. La nature voudrait presque que le fait d’interdire à cet être de faire quelque chose, l’incite, et cela malgré son âge, à faire cette chose interdite. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra en tirer des leçons favorables à son évolution. C’est même tout simplement ainsi, qu’il évoluera !.

Mais si l’enfant est capable de mémoriser, de comprendre, et d’assimiler telle ou telle réaction, c’est déjà que son cerveau en est capable. En fait, cela marche un peu comme un lien de « cause à effet ». L’enfant enregistre au moyen d’un schéma très simple :

ACTION A   =    REACTION A
ACTION B    =   REACTION B

Et ainsi de suite jusqu'à des milliards d’action enregistrées. De plus, ce schéma se veut devenir de plus en plus complexe au fil des années qui passent. Le nombre d’actions et de réactions augmentant considérablement. Cependant, on peut remarquer que chaque action a une réaction propre, et que l’enfant ne peut savoir quel effet a l’action tant qu’il ne l’aura pas faite. C’est ce qu’on pourrait appeler un peu son sens de la découverte.

L'INDIVIDUALISME DE L'HOMME OU
LA RECHERCHE DE LA PERSONNE AU TRAVERS DE LA MASSE HUMAINE

Laissez-moi vous conter une petite histoire. Il était une fois une petite fille qui s'amusait sur la plage de sable fin. Soudain, une étoile vint s'échouer sur le rivage et mourut devant ses yeux. Arriva ensuite une autre étoile, puis une autre, et encore une autre. Avec dextérité, elle pris la première étoile, et la rejeta à la mer pour qu'elle puisse continuer à vivre. Elle fit de même avec la seconde, puis la troisième. Mais bientôt la fillette dût aller de plus en plus vite car les étoiles affluaient de partout. Avec un courage et une détermination des plus impressionnantes, la fillette rejetait une à une chaque étoile à la mer.

Puis un touriste vint à passer, et la voyant courir pour aider ses étoiles lui demanda :" pourquoi fais-tu cela puisque tu sais que jamais tu ne pourras toutes les sauver ? quelle importance pour toi ?"
Et la fillette, lui montra une étoile et lui dit "pour elle c'est important", et lui montrant une autre, "pour elle aussi c'est important", et ajouta "pour chacune d'elle c'est important"…

Cette petite histoire vise à nous montrer que chaque être est différent et a son importance dans la société, son rôle aussi.

On ne juge pas un être humain que ce soit par son alignement bénéfique ou maléfique, et même neutre, ou encore même par ses actes, car un être humain restera toujours une image de nous en fait, un reflet déformé, bien sûr, mais qui à la base, à la naissance plus précisément était semblable à nous en tous points.

L’ANALYSE DE LA PERSONNE PROPRE

Lorsqu’on parle d’analyse, on a tendance à penser directement au domaine médical et à toutes les actions censées déterminer et définir notre état de santé, à trouver ou sont les problèmes, à en tirer des antécédents dans la vie de la personne, et, évidemment, à envisager une série de conclusions tout d’abord, puis une série de solutions adéquates. En fait une analyse, effectivement c’est un peu un résumé de tout cela. Si l’on devait sortir du domaine purement médical, on pourrait expliquer le déroulement de l’analyse d’une personne comme une sorte de « bilan », tant au niveau émotionnel, qu’au niveau relationnel et intérieur. La personne qui doit analyser quelqu’un d’autre a plusieurs règles à respecter pour avoir un jugement dit correct, qui n’influence pas et qui n’est pas influencé par cette personne elle-même. En effet, quand j’analyse une personne, j’essaie de définir ou sont ses problèmes, en prenant des exemples personnels et pertinents de ma propre vie pour préparer des explications, puis j’essaie de comprendre quels en sont les antécédents dans la vie de celle-ci. Un peu comme un docteur examinerai un patient, avec un but précis, et qui soit toujours dans l’intérêt de la personne.

Trouver les problèmes des autres, c’est déjà oublier ses propres problèmes : il faut, pour se confondre avec elle, apprendre à connaître le temps d’un entretien la personne dans son intégralité, c’est à dire anticiper ses réactions, prévoir ce que elle-même ferait, et comprendre pourquoi elle aurait préféré faire une action précise plutôt qu’une autre. Ne jamais dire ou penser « si j’étais vous je ferais…. » car c’est se substituer à la personne, ce qui est mieux, mais tout en conservant ses propres sentiments et idées.

LE REFLET DE LA VIE : L’effet « miroir »

Si un jour on nous demandait ce qui change lorsque l’on regarde un miroir, ou si l’on nous demandait plutôt ce qu’il ne change pas, que répondrait-on ?

Un miroir inverse tout. Les objets sembles déplacés, inversés symétriquement par rapport au point d’origine fixe qu’est le miroir. Tout semble le reflet de lui-même et nous semble pourtant différent vu dans un miroir. Ce sont les mêmes objets, inversés, qui nous sembles différents.

Alors, on arrive à une conclusion très simple sur ce qui ne change pas. Car en effet, la seule chose qui ne change pas dans le miroir, qui reste pareil quel que soit l’endroit où l’on se place, c’est…. nous.
L’être humain ne voit que son reflet. La même personne, inchangée, et l’on ne remarque même plus la symétrie tellement notre reflet nous semble banal, habituel, évidemment.

Mais ce qui est important de se demander, c’est ce que nous ressentons à ce moment précis, où nous nous voyons, nous observons, nous regardons, au travers de ce miroir. On pourrait tout d’abord penser que quoi que nous fassions, nous ne changeons rien au cours de la vie, nous sommes persuadés d’être inutiles, de n’avoir aucune incidence, aucune répercussion sur la Vie. La vie change, évolue et notre reflet reste le même, il ne renvoie qu’une image de nous que parfois nous refusons de croire, que certains mêmes n’osent plus se regarder. Même si nous vieillissons et c’est certainement un des aspects qui change en nous, nous avons toujours cette impression de n’être qu’une personne parmi tant d’autres, celle qui se pose des questions face à son miroir qui tente sans cesse de s’améliorer, d’évoluer de progresser, vers peut être une perfection impossible qui sait ?
C’est un peu comme si ce miroir était capable de nous montrer nos défauts, de faire apparaître nos craintes, nos remords et nos peines. A travers lui, lorsque nous avons accompli ce qu’on pourrai appeler une mauvaise action, on a l’impression que l’image que celui-ci nous renvoi ne nous plait plus, ne nous convient plus. Effacer son image du miroir semble aussi difficile qu’effacer nos remords, nos regrets, nos peines ou nos craintes, qui sont directement en NOUS.

LEQUILIBRE DE LA PERSONNE ET DE SA VIE

Chaque personne est constituée des mêmes qualités et des mêmes défauts. Ceux-ci bien que tous présents nous semblent plus présents chez une personne que chez une autre, c’est en fait ce qui définit un trait de caractère bien précis. Dans le fond propre du personne existe toutes les qualités et tous les défauts, cependant dans une quantité, dans une proportion différente. Par exemple, quelqu’un peut être très généreux et quelqu’un peut ne pas l’être du tout mais à la naissance de ces deux personnes, cette qualité était présente. Elle a tout simplement été plus développée chez la première personne. Ce développement est dû bien évidemment à la société elle-même, à l’entourage et aux influences extérieures, mais aussi à la personne elle-même, c’est à dire à ce qu’elle veut bien développer elle-même. Quand on parle de proportion, on arrive facilement à définir les extrêmes, comme par exemple une personne qui serait à l’extrême généreuse donnerait sans compter et sans penser à elle, inversement une personne à l’extrême avare serait incapable de donner, ou n’en ressentirait pas le besoin. Aussi on arrive à définir un être humain ou plutôt son caractère propre, par la proportion des qualités et des défauts. Pourtant, on assiste toujours à un certain équilibre de tout cela. Parfois il se peut que la personne généreuse se mette un jour à devenir un minimum avare parcqu’elle n’aura plus le choix et qu’elle devra renoncer, même un temps assez court, à ce qu’elle s’était fixée.

Toutes ces qualités et ces défauts peuvent être classées selon des critères bien particuliers. Mais pour englober le tout, pour définir de façon plus simple ce classement, on peut aisément dire que celles-ci sont classées selon le bien ou le mal, tant au niveau de leur action, qu’au niveau de leurs conséquences.
Indubitablement on arrive à une sorte de petite conclusion dans laquelle on remarque un équilibre BIEN / MAL, plus ou moins respecté chez chacun de nous. La perfection serait quelqu’un dont toutes les qualités du « BIEN » seraient à un niveau extrême, mais il n’en est rien puisque celle-ci n’existe pas. Même chez les personnes ayant vécues coupées du monde et ignorant ce concept BIEN / MAL, on remarque qu’en cas d’insertion dans la société, elles peuvent évoluer dans plusieurs directions à la fois et fatalement faire des erreurs.

Paradoxalement, une personne à l’extrême « MAL » aura toujours au fond de soi, une infime partie de qualités du « BIEN » non développées mais bel et bien existantes, ce qui amène toujours un espoir lorsque l’on juge un criminel ou autre, on essaie toujours, par l’incarcération ou par la punition, de faire revenir le niveau des qualités du « BIEN » à un niveau « acceptable ».

Mais le plus inquiétant n’est pas là car à l’évidence, quelqu’un de vraiment « BIEN » ressentira toujours au fond de lui des impulsions négatives, défauts qui, par exemple en cas d’affrontement, pourront évoluer et dépasser le niveau de l’acceptable.

Une personne qui a un niveau égal de qualités et de défauts ne peut exister.

Vous avez dû remarqué aussi que l’on a tendance à ne pas comprendre le fait qu’une qualité peut être du « BIEN » ou du « MAL ». En fait ce n’est pas vraiment classé mais il faut savoir analyser telle ou telle situation ou chaque qualité ou défaut est utilisé, mis en évidence. Je m’explique : quelqu’un de franc dira toujours la vérité, mais si cette vérité pouvait s’avérer blessante, on ne pourra plus qualifier sa franchise de qualité du « BIEN ».

En fait on peut définir de façon un peu plus complexe ces qualités et ces défauts, en fonction de leur action sur les autres ou de leurs conséquences sur sa propre personne. L’exemple situé au-dessus le démontrait bien.

Ce qui est étonnant de constater c’est à quel point un groupe de personnes, ou une personne seule pourra développer tel ou tel aspect, qualité ou défaut, en fonction de son entourage, de son évolution propre, de sa formation, ou de son éducation. Une personne avec une mère autoritaire développera une sorte de rejet qui le fera devenir timide, mais sa gentillesse paradoxalement pourra se développer vis à vis des autres. Un autre type d’enfant pourra très bien développer une haine des autres, mais saura avoir un caractère fort, en ayant un certain contrôle de soin appuyé par une autorité importante.

LES SENTIMENTS DESTABILISANTS

Par sentiment déstabilisant, on entend toute action ou sentiment envers quelqu’un de nature à déstabiliser l’autre, à faire croire ou ne pas croire telle chose, telle situation. Libre est la personne qui utilise ce sentiment, bien qu’il en existe toujours un risque de contrecoup en retour, mais prisonnière de cette action est la personne visée.

Je pense notamment à la vérité ou au mensonge, à la franchise, ou au secret. Mentir a toujours été le contraire de la vérité, mais est-il vrai que ce terme désigne aussi des choses que l’on cache ? mentir revient-il donc à dissimuler, à cacher des informations dans le but que personne ne l’apprenne ?
La franchise, l’honnêteté sont-ils donc dans ce cas des qualités ou des défauts ? Parfois même un mensonge peut
dissimuler une part de vérité, et peut être utilisé en raison de la faiblesse de la personne.

Pour être clair, l’action de mentir peut s’avérer nécessaire, ou plutôt peut sembler nécessaire à la personne, dans deux cas bien précis :

1)lorsque le mensonge est fait de sorte que la personne elle-même ne subisse pas de préjudice moral ou physique,
2)lorsque le mensonge est fait de sorte à protéger une autre personne de ces types de préjudices.

Bien entendu, l’on peut entendre par préjudice toute action morale qui peut blesser soit la personne dans ses sentiments par exemple soit dans sa façon de penser. En résumé tout préjudice est une action qui pourrait soit atteindre directement le cœur de la personne soit directement son esprit. Encore que d’autres parties pourraient être touchées par ces préjudices, mais là n’est pas la question.
Dans le premier cas, évidemment, la personne qui ment est de suite mise en tort car si celle-ci se sent obligée d’avoir recours à un mensonge, c’est que celle-ci est consciente d’une faute qu’elle peut avoir commise.

L’HOMME ET SON ENTOURAGE HUMAIN : LES RENCONTRES

Il est évident que l’homme n’est pas né seul, et même à l’époque d’Adam, il y avait Eve, ce qui paraîtrait presque logique. L’homme n’est pas seul, et cela même si l’on a tendance à croire que le monde serait plus simple ainsi, ce qui est vrai car l’homme est toute sa vie influencé par l’autre, les autres, toutes les personnes qui vont l’aimer, l’entourer, l’aider, le connaître, lui faire du mal, parler de lui en bien ou en mal, se servir de lui, l’inviter, l’éviter, etc…etc… c’est comme si chaque homme était un peu influencé par des autres, comme si l’individu lui-même ne pourrait vivre seul, perdu, sans repères.

Nous naissons, vivons, grandissons et mourront au milieu des autres, et l’on a que très peu souvent conscience de leur importance vis à vis de nous mais aussi de l’importance que nous avons à leurs yeux, comme si il serait de bon sens de devoir se mettre en permanence à leur place pour voir ce qu’ils ressentent dans telle ou telle situation, probablement la même chose que nous bien évidemment, mais toujours différent car de toutes façons tous les hommes sont différents.

Toute notre vie semble être basée parfois sur le regard des autres, sur ce qu’ils vont penser de nous, sur ce que nous pensons d’eux, par rapport à divers sentiments et divers affinités que nous avons avec eux.
Si nous tentions d’analyser dans notre évolution les différentes rencontres humaines que nous pourrions faire, nombreux seraient les théories et schémas de rencontre possibles.

Prenons le temps d’en étudier quelques-uns :

En partant du point de départ de la vie jusqu’à la mort, on peut simplement remarquer différents points de croisements qui caractériseront les rencontres que nous ferons.

(voir schéma 1)

Ce schémas représenterait en fait comme se passe une rencontre dans l’évolution de la vie. Bien sûr nous ne pouvons par simplification que représenter deux vies qui se croisent, mais dans la vie réelle, les traits de ce type sont des millions à se croiser chaque seconde.

Ainsi on arrive à différents cas et situations qui font que les rencontres que nous faisons nous affectent plus ou moins particulièrement. Prenez notamment un homme qui rencontre la femme de sa vie et qui ne le sait pas encore, peut être passera-t-il plus de vingt années avec elle, et il ne le sait pas encore à ce moment-là, comment pourrait-il seulement l’imaginer, le concevoir ?

Prenons le cas de l’amitié :


(voir schéma 2)



On a à faire à des courtes rencontres espacées dans le temps mais dont la fréquence est très importante, ce qui créerai presque des liens, d’où une amitié voire un amour. Cependant on remarque tout de même dans l’amitié que même si ces lignes se croisent, elles gardent chacune leur individualité, leur but initial, et ne changent pas leurs objectifs.

Ce n’est pas le cas par exemple du mariage qui influence les deux personnes dans le même sens et fait en sorte que leurs deux vies se confondent presque comme sur ce schémas :

(voir schéma 3)


On voit très bien que la rencontre de l’autre change leurs destinées et le temps qu’ils passent ensemble ne se calcule plus car il est permanent. Leur individualité reste mais tente de se mettre en accord avec l’individualité de l’autre pour ne pas créer de conflits. On pourrait appeler cela des sacrifices, mais c’est simplement pour que cela dure dans le temps.

Au cours de notre vie, beaucoup de rencontres viennent la perturber, l’influencer et parfois même changer nos buts, nos objectifs, mais notre vie continue toujours.

(voir schéma 4)




Les points de rencontre sont brefs, d’une fréquence différente, espacée. Ce sont des rencontres de vie qui se croisent, des anciens amis peut être, ou des gens avec qui l’on va simplement discuter un instant (cela peut même aller jusqu’à la caissière du magasin qui enregistre nos courses…), toutes ces rencontres, auxquelles nous accordons un degré d’importance différent en fonction de leurs influences. Le très vieil ami jamais vu depuis longtemps nous fera c’est sur plus d’effet que la caissière de ce magasin. 

Certaines rencontres peuvent être décisives, et changer radicalement un avis, tout d’abord puis la vie ensuite. Celles-ci sont plus rares mais sont radicales.

(voir schéma 5)




Ici, on a à faire à la vie d’une personne influencée par la rencontre d’une autre, sa vie en est directement transformée, cependant, la vie de l’autre continue tranquillement dans la même direction. Même si cette rencontre est brève, le changement peut apparaître dans les mêmes proportions.

Mais nous ne parlons pas encore de la fin d’une vie. Toutes ces flèches semblent ne jamais s’arrêter dans le temps mais pourtant et nous le savons bien, chacune a une fin, quelque part, à tel moment. Certaines fins de vie peuvent nous affecter plus particulièrement et de façon plus ou moins importante.

(voir schéma 6)






Ici, cette fin de vie n’affecte pas particulièrement la personne qui est touchée. Mais on peut lui imaginer différentes réactions, de nouvelles directions, voire une autre fin de vie (suicide) en cas de décès grave.

Et l’évolution continue inlassablement. Souvenez-vous du mariage de tout à l’heure, que peut-il en ressortir quelques années plus tard ? Je parle enfants notamment qui en fait continuent de vivre, vie créée par leurs parents ascendants.

Ici, l’on a représenté le couple en parallèle, mais n’oublions pas que leurs vie sont intimement croisées. Et surtout que celle de leurs enfants va ensuite continuer de manière normale, comme une nouvelle vie et aura les mêmes évolutions que dans les autres schémas.

(voir schéma 7)

La « flèche » de la vie continue son chemin, toujours coupé de périodes différentes, d’incidents qui arrivent dans le temps, provoqué ou non par des rencontres de longue ou courte durée. Mais, toutefois sans dramatiser nous savons où ces vies vont finir, mais  nous n’en tiendrons pas compte ici.
Nous pouvons aussi considérer un cas d’évolution totalement neutre, c’est à dire sans aucune influence extérieure, non pas sur une planète inhabitée mais bien sur une planète sur peuplée.

Je parle notamment des foules, des masses, de tout ce qui ne nous influence pas car nous marchons dans la même direction qu’eux en ayant  toutefois un destin , et des objectifs totalement différents.

(voir schéma 8)

Dans tous ces cas, toutes ces vies, aucune ne nous influence réellement et nous n’y faisons guère attention, que ce soit pour l’étranger que quelqu’un perdu dans la foule, la masse de gens autour de nous.

                                     VIE 2

Epilogue

Cher Lecteur,

Qui suis-je pour me permettre, que dis-je, pour m’attribuer, le droit d’écrire ce livre ? Je pense, cher lecteur, que c’est ce que tu dois te demander. Et tu a parfaitement raison de te poser cette question. Suis-je un savant, quelqu’un qui a des milliers de chiffres et de formules de calculs en tête et qui a trouvé une théorie infaillible et pourtant totalement inutile, voire dénudée de sens ? Ou alors suis-je un écrivain, une personne qui ne vit que pour écrire depuis l’âge de 7 ans en y mettant toute son âme et toute la poésie de son savoir ? Non, mais peut être bien que je pourrais être quelqu’un qui te regarde, te toise du regard du haut de l’affiche sur un pied d’estale et qui n’a d’yeux que pour lui à cause de sa célébrité grandissante ? Non plus.

Je ne te connais pas, et tu ne me connais même pas non plus, et pourtant pour me décrire je n’aurai qu’à te dire tout simplement d’avoir le courage de te regarder dans un miroir.

Que vois-tu ? Un être humain tout ce qu’il y a de plus normal, et qui évolue dans une vie quasi semblable à toutes les autres autour de lui. Un humain, parmi trois cent milliards de personnes, toutes vivant leur vie indéfiniment.

Voilà qui je suis. Et entre nous, tu vois, je ne me vanterai même pas d’avoir eu le mérite d’écrire ce livre, car je n’ai fais qu’une chose, c’est de regarder autour de moi, d’analyser, de constater et de décrire ce que tu, je, nous, vous, ils, voient tous les jours du soir au matin, et du matin au soir, de minuit à minuit, du printemps à l’hiver, en passant par l’été et l’automne, seconde après seconde, minute après minute, heure après heure, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année, siècle après siècle, tout ce qui s’est passé, se passe, et se passera dans une évolution, une histoire, une bande dessinée sans fin ni commencement, qu’on a appelé par un terme ridicule, insignifiant, de trois lettres mais qui pèsent en nous chaque jour :

LA VIE.

CHAPITRE I

DES ORIGINES DE LA VIE

Par où commencer ? Décrire la vie semble tellement impossible, tellement irréalisable, mais il est pourtant évident que pour bien débuter, l’homme, a besoin de bases concrètes et solides. Hélas la vie n’en a pas, pas une seule, elle est régie par des lois que nulle ne peut expliquer et que l’on a préféré regrouper sous le terme de « nature ». Mais si l’on s’éloigne de cette petite planète bleue, la terre, petite car, si l’on faisait un zoom arrière de plusieurs milliards d’années lumières, et que cette bonne vielle sphère soit totalement invisible, que verrais-t-on ?

L’espace, la lune, le soleil, le système solaire, la voie lactée, l’univers, la galaxie, et puis ? L’homme n’a apparemment pas cru bon d’inventer de mots qui pourraient s’apparenter, faire penser, à « quelque chose » d’aussi grand, d’aussi immense qu’impalpable, infranchissable. Nous voilà donc arrivés aux limites « imposées » de la vie. Car nul homme ne pourra un jour dépasser ces limites, même avec la plus forte volonté du monde. Qui dirige ? qui fixe ces limites ? personne ne le sait et ne le saura jamais. Mais il est certain que la vie vue sous cet angle ne nous mènera guère loin si ce n’est dans un espace qui semble infini. La fascination qu’éprouve l’homme par rapport à cette immensité lui fait sentir un paradoxe on ne peut plus évident, celui de sa petitesse dans l’univers, si bien qu’il se sent insignifiant face à tout cela. Si je voudrais comparer la terre, par rapport à quelque chose de plus concret, plus précis, je dirais, je pense, que la terre est comme une bille de verre en plein milieu d’une cour de récréation, et qui est elle même en plein milieu de Paris !

Mais revenons plutôt là où se posent les vrais questions, là ou l’homme débute et commence sa vie, pour la finir pratiquement au même endroit, voire quelques kilomètres plus loin, mais face à l’échelle utilisée précédemment, cette distance est quasi inexistante.

Quand on évoque le terme de commencement, de « début de la vie », on imagine assez loin dans un passé qui nous semble familier car connu et prouvé historiquement par les plus grands des savants. Je pense notamment à la préhistoire qui pour la majorité de l’humanité reste quand même le début de tout. Qui ne sait pas qu’il y a quelques milliards d’années, des dinosaures, des reptiles et toutes sorte d’animaux se partageaient la planète Terre. Bien que cela se soit passé il y a si longtemps, notre regard critique ne peut s’empêcher de faire remarquer que si cette période a été l’une des plus décisives pour notre planète, je pense notamment au niveau de sa destruction et de sa renaissance, ce fut aussi une période que l’on pourrait qualifier « d’essai », voire de « brouillon » de l’humanité. Les dinosaures n’avaient aucune ressemblance avec le genre humain, que ce soit au niveau de sa morphologie physique, que de sa taille significative. On a même pu remarquer aisément que la taille de certains d’entre eux aurait pu atteindre la taille d’un bus d’aujourd’hui. Alors pourquoi le monde s’est il obstiné à chercher pendant des années, des explications sous forme de reste de fossiles, des images, sous forme d’os et d’ossements, et des tracés de vie, sous formes d’hypothèses facilement discutables et pourtant invérifiables de toute façon. L’homme a toujours cherché à savoir. Cette sorte de recherche du savoir, de recomposition du passé, engendre des questions dont l’on ne trouvera certainement jamais la réponse et qui pourtant obsèdent nombreux d’entres nous au point de vouloir absolument essayer d’y répondre, ou encore au point de sacrifier sa vie entière dans l’espoir de trouver quelque indice, quelque « reste » qui pourrait ressembler à une sorte de message en guise de réponse.

Non, cette question ne pourra jamais être résolue et ne trouvera jamais réponse. L’homme a étudié pendant des années les dinosaures, leurs comportements, l’évolution, et tout ce qui tournait autour d’un sujet difficile à aborder mais qui est sans aucun doute arrivé, dans le passé, l’origine, de la vie.
En recherchant des origines de la vie moins lointaines, mais pourtant moins crédibles ou difficilement vérifiables, on se heurte à une nouvelle conception des origines de la vie, celle prônée par la religion. En effet, l’histoire ou devrait on dire mythe d’Adam et Eve, pourtant invérifiable a fasciné des centaines de savants, qui cherchaient à démontrer qu’à travers cette image donnée par la bible pour illustrer le commencement de la vie, il y avait peut être une infime source de vérité. Vérité qui aurait pu aboutir à de nombreuses réponses, ainsi qu’a de nombreuses explications précises et scientifiques.

Mais c’est évidemment lorsque la science tente de se rapprocher de mythes de ce genre, qu’elle tombe généralement dans une impasse ou des thèses déjà émises précédemment.
Il est difficile de situer le début de la vie, ou de le considérer comme un moment du temps précis dans l’histoire de l’univers. Car la vie n’est pas apparue comme par magie je pense, mais plutôt suite à une évolution des espèces, à commencer par la végétation, les plantes et fleurs, ainsi que le plancton, premier commencement de la vie.

Mais il est inutile de chercher aussi loin pour trouver les origines de la vie car ce qui nous intéresse c’est notre vie, à titre personnel, individuel. Cette vie, c’est celle qui commence à la naissance, à la première seconde, de la première minute, jusqu’à la première heure, du premier jour, quand l’homme nait à l’image d’un bébé.

LA NAISSANCE DE LA VIE

Il serait trop aisé de décrire la naissance de la vie, comme un garçon qui nait dans les choux ou une fille qui nait dans une rose ! Mais en y réfléchissant bien, on revient au début de la vie qui comme au chapitre précédent commence par les plantes ! !

Il serait aussi je pense trop typique de présenter le nouveau né comme l’accomplissement d’un amour entre deux personnes, car on ne prendrait pas en compte l’individualité de ce bébé, on ne considèrerait alors plus que son entité familiale père-mère-enfant, qui n’est pas l’objet concerné pour l’instant.

Imaginons nous au début de la vie, nous venons à peine de naitre, quand je dis à peine, je ne parle même pas que nous soyons déjà sortis dans le monde extérieur et nous n’avons toujours pas vu de médecins ou autres…
Nous sommes encore dans le votre de notre créatrice, plus simplement notre mère. Que pensons nous ? que sommes nous au départ, un simple croisement entre un spermatozoïde d’une taille insignifiante, couplée à un ovule tout aussi petit. Voilà comment deux cellules, deux entités chimiques, -et cela permettra donc à la science de tout prouver l’acte de la naissance, et cela de toutes les explications physiques possibles-, forment un être humain, vivant, nous.

Quels sont les organes qui se forment en premier, quels sont les sens qui se développent le plus vite ? A vrai dire nous croyons savoir déjà tout, mais nous ne pourrons former que des hypothèses sur ce que nous pensons dans ces moments précis.

Tel des préliminaires à la vie, nous allons attendre 9 mois, un peu moins pour les plus pressés, pour sortir d’un monde clos, confiné dans un espace réduit, détaché, voire protégé du monde extérieur. 9 mois passés à se nourrir, se former, 9 mois passés à peut-être vouloir sortir au plus vite (je parle des coups répétés donnés du ventre de la mère), puisque nous ne savons encore rien du monde qu’il y aura au dehors. Et pourtant celui ci semble déjà nous fasciner, et, bien que je ne pense que nous n’ayons pas à ce moment là l’intelligence nécessaire à cela, peut-être nous posons nous déjà nos premières questions sur la Vie.
Le plus étonnant est que le mot lui même de « vie » ne peut pas exister encore en nous car les premiers mots que nous diront ne seront que ce nous aurons entendus, et nous les répèteront sans en comprendre le sens tout d’abord. Mais alors comment qualifierons nous la vie à ce moment précis ? Peut-être cela ne ressemblera à rien de tout ce que nous connaissons, personne ne nous aura encore appris ce mot, et nous sortirons de notre mère 9 mois plus tard, en découvrant un nouveau monde, jamais exploré.

Vous souvenez vous déjà de ce que vous avez éprouvé étant bébé, de ce que vous avez fait à 1 an, ou de ce que vous pensiez au moment où l’on vous a pris en photo lorsque vous avez commencé à marcher pour la première fois ? Je ne pense pas. Car même s’il est aisé de dire qu’à ce moment là, nous avions ou non la faculté de penser, on ne peut pas se souvenir, personne ne peut se rappeler ce qui se passait dans sa tête au moment de sa naissance, et quelques années plus tard. Moi même, mes premiers souvenirs ne remontent pas à si loin dans le passé. Et les photos de nous ne pourront jamais nous aider. Il est facile étant adulte d’oublier tout cela, mais étant enfant, avons nous encore les souvenirs de notre naissance en nous ? je parle une semaine, un mois, un an après cet événement qui a bouleversé, non, plutôt qui a marqué le début de notre vie, bien qu’à ce moment rien ne nous permettait de savoir ou de comprendre ce qui se passait.

Que comprenons-nous ? qu’avons nous la capacité de comprendre étant bébé ? Si l’on sait que le cerveau grandit au fil des années, on sait aussi que la capacité à apprendre (je parle notamment pour des choses telles que les langues étrangères) diminue à partir d’un certain âge et est en pleine effervescence entre 12 et 18 ans environ.

Un bébé, s’il inspire chez la plupart des personnes, un attendrissement, une attirance certaine en raison de son innocence, de sa pureté et de toutes ces choses qui font que l’on puisse trouver ce petit être si mignon, n’est en fait qu’un être humain, qui n’est pas encore vraiment formé, prêt à vivre sa vie. Il est évident de voir que jusqu'à un certain âge, on est dorloté, dirigé, couvé si l’on peut dire, par toutes les autres personnes qui nous entourent, tant et si bien que plus rien n’est laissé à notre propre découverte. Prenons un exemple concret : un bébé qui ne se brûlera pas un jour avec une poêle ou autre chose, ou qui ne comprendra pas que telle ou telle chose puisse présenter un danger, ne pourra jamais évoluer. La nature voudrait presque que le fait d’interdire à cet être de faire quelque chose, l’incite, et cela malgré son âge, à faire cette chose interdite. Ce n’est qu’ainsi qu’il pourra en tirer des leçons favorables à son évolution. C’est même tout simplement ainsi, qu’il évoluera !.

Mais si l’enfant est capable de mémoriser, de comprendre, et d’assimiler telle ou telle réaction, c’est déjà que son cerveau en est capable. En fait, cela marche un peu comme un lien de « cause à effet ». L’enfant enregistre au moyen d’un schéma très simple :

ACTION A   =    REACTION A
ACTION B    =   REACTION B

Et ainsi de suite jusqu'à des milliards d’action enregistrées. De plus, ce schéma se veut devenir de plus en plus complexe au fil des années qui passent. Le nombre d’actions et de réactions augmentant considérablement. Cependant, on peut remarquer que chaque action a une réaction propre, et que l’enfant ne peut savoir quel effet a l’action tant qu’il ne l’aura pas faite. C’est ce qu’on pourrait appeler un peu son sens de la découverte.

L'INDIVIDUALISME DE L'HOMME OU
LA RECHERCHE DE LA PERSONNE AU TRAVERS DE LA MASSE HUMAINE

Laissez-moi vous conter une petite histoire. Il était une fois une petite fille qui s'amusait sur la plage de sable fin. Soudain, une étoile vint s'échouer sur le rivage et mourut devant ses yeux. Arriva ensuite une autre étoile, puis une autre, et encore une autre. Avec dextérité, elle pris la première étoile, et la rejeta à la mer pour qu'elle puisse continuer à vivre. Elle fit de même avec la seconde, puis la troisième. Mais bientôt la fillette dût aller de plus en plus vite car les étoiles affluaient de partout. Avec un courage et une détermination des plus impressionnantes, la fillette rejetait une à une chaque étoile à la mer.

Puis un touriste vint à passer, et la voyant courir pour aider ses étoiles lui demanda :" pourquoi fais-tu cela puisque tu sais que jamais tu ne pourras toutes les sauver ? quelle importance pour toi ?"
Et la fillette, lui montra une étoile et lui dit "pour elle c'est important", et lui montrant une autre, "pour elle aussi c'est important", et ajouta "pour chacune d'elle c'est important"…

Cette petite histoire vise à nous montrer que chaque être est différent et a son importance dans la société, son rôle aussi.

On ne juge pas un être humain que ce soit par son alignement bénéfique ou maléfique, et même neutre, ou encore même par ses actes, car un être humain restera toujours une image de nous en fait, un reflet déformé, bien sûr, mais qui à la base, à la naissance plus précisément était semblable à nous en tous points.

L’ANALYSE DE LA PERSONNE PROPRE

Lorsqu’on parle d’analyse, on a tendance à penser directement au domaine médical et à toutes les actions censées déterminer et définir notre état de santé, à trouver ou sont les problèmes, à en tirer des antécédents dans la vie de la personne, et, évidemment, à envisager une série de conclusions tout d’abord, puis une série de solutions adéquates. En fait une analyse, effectivement c’est un peu un résumé de tout cela. Si l’on devait sortir du domaine purement médical, on pourrait expliquer le déroulement de l’analyse d’une personne comme une sorte de « bilan », tant au niveau émotionnel, qu’au niveau relationnel et intérieur. La personne qui doit analyser quelqu’un d’autre a plusieurs règles à respecter pour avoir un jugement dit correct, qui n’influence pas et qui n’est pas influencé par cette personne elle-même. En effet, quand j’analyse une personne, j’essaie de définir ou sont ses problèmes, en prenant des exemples personnels et pertinents de ma propre vie pour préparer des explications, puis j’essaie de comprendre quels en sont les antécédents dans la vie de celle-ci. Un peu comme un docteur examinerai un patient, avec un but précis, et qui soit toujours dans l’intérêt de la personne.

Trouver les problèmes des autres, c’est déjà oublier ses propres problèmes : il faut, pour se confondre avec elle, apprendre à connaître le temps d’un entretien la personne dans son intégralité, c’est à dire anticiper ses réactions, prévoir ce que elle-même ferait, et comprendre pourquoi elle aurait préféré faire une action précise plutôt qu’une autre. Ne jamais dire ou penser « si j’étais vous je ferais…. » car c’est se substituer à la personne, ce qui est mieux, mais tout en conservant ses propres sentiments et idées.

LE REFLET DE LA VIE : L’effet « miroir »

Si un jour on nous demandait ce qui change lorsque l’on regarde un miroir, ou si l’on nous demandait plutôt ce qu’il ne change pas, que répondrait-on ?

Un miroir inverse tout. Les objets sembles déplacés, inversés symétriquement par rapport au point d’origine fixe qu’est le miroir. Tout semble le reflet de lui-même et nous semble pourtant différent vu dans un miroir. Ce sont les mêmes objets, inversés, qui nous sembles différents.

Alors, on arrive à une conclusion très simple sur ce qui ne change pas. Car en effet, la seule chose qui ne change pas dans le miroir, qui reste pareil quel que soit l’endroit où l’on se place, c’est…. nous.
L’être humain ne voit que son reflet. La même personne, inchangée, et l’on ne remarque même plus la symétrie tellement notre reflet nous semble banal, habituel, évidemment.

Mais ce qui est important de se demander, c’est ce que nous ressentons à ce moment précis, où nous nous voyons, nous observons, nous regardons, au travers de ce miroir. On pourrait tout d’abord penser que quoi que nous fassions, nous ne changeons rien au cours de la vie, nous sommes persuadés d’être inutiles, de n’avoir aucune incidence, aucune répercussion sur la Vie. La vie change, évolue et notre reflet reste le même, il ne renvoie qu’une image de nous que parfois nous refusons de croire, que certains mêmes n’osent plus se regarder. Même si nous vieillissons et c’est certainement un des aspects qui change en nous, nous avons toujours cette impression de n’être qu’une personne parmi tant d’autres, celle qui se pose des questions face à son miroir qui tente sans cesse de s’améliorer, d’évoluer de progresser, vers peut être une perfection impossible qui sait ?
C’est un peu comme si ce miroir était capable de nous montrer nos défauts, de faire apparaître nos craintes, nos remords et nos peines. A travers lui, lorsque nous avons accompli ce qu’on pourrai appeler une mauvaise action, on a l’impression que l’image que celui-ci nous renvoi ne nous plait plus, ne nous convient plus. Effacer son image du miroir semble aussi difficile qu’effacer nos remords, nos regrets, nos peines ou nos craintes, qui sont directement en NOUS.

LEQUILIBRE DE LA PERSONNE ET DE SA VIE

Chaque personne est constituée des mêmes qualités et des mêmes défauts. Ceux-ci bien que tous présents nous semblent plus présents chez une personne que chez une autre, c’est en fait ce qui définit un trait de caractère bien précis. Dans le fond propre du personne existe toutes les qualités et tous les défauts, cependant dans une quantité, dans une proportion différente. Par exemple, quelqu’un peut être très généreux et quelqu’un peut ne pas l’être du tout mais à la naissance de ces deux personnes, cette qualité était présente. Elle a tout simplement été plus développée chez la première personne. Ce développement est dû bien évidemment à la société elle-même, à l’entourage et aux influences extérieures, mais aussi à la personne elle-même, c’est à dire à ce qu’elle veut bien développer elle-même. Quand on parle de proportion, on arrive facilement à définir les extrêmes, comme par exemple une personne qui serait à l’extrême généreuse donnerait sans compter et sans penser à elle, inversement une personne à l’extrême avare serait incapable de donner, ou n’en ressentirait pas le besoin. Aussi on arrive à définir un être humain ou plutôt son caractère propre, par la proportion des qualités et des défauts. Pourtant, on assiste toujours à un certain équilibre de tout cela. Parfois il se peut que la personne généreuse se mette un jour à devenir un minimum avare parcqu’elle n’aura plus le choix et qu’elle devra renoncer, même un temps assez court, à ce qu’elle s’était fixée.

Toutes ces qualités et ces défauts peuvent être classées selon des critères bien particuliers. Mais pour englober le tout, pour définir de façon plus simple ce classement, on peut aisément dire que celles-ci sont classées selon le bien ou le mal, tant au niveau de leur action, qu’au niveau de leurs conséquences.
Indubitablement on arrive à une sorte de petite conclusion dans laquelle on remarque un équilibre BIEN / MAL, plus ou moins respecté chez chacun de nous. La perfection serait quelqu’un dont toutes les qualités du « BIEN » seraient à un niveau extrême, mais il n’en est rien puisque celle-ci n’existe pas. Même chez les personnes ayant vécues coupées du monde et ignorant ce concept BIEN / MAL, on remarque qu’en cas d’insertion dans la société, elles peuvent évoluer dans plusieurs directions à la fois et fatalement faire des erreurs.

Paradoxalement, une personne à l’extrême « MAL » aura toujours au fond de soi, une infime partie de qualités du « BIEN » non développées mais bel et bien existantes, ce qui amène toujours un espoir lorsque l’on juge un criminel ou autre, on essaie toujours, par l’incarcération ou par la punition, de faire revenir le niveau des qualités du « BIEN » à un niveau « acceptable ».

Mais le plus inquiétant n’est pas là car à l’évidence, quelqu’un de vraiment « BIEN » ressentira toujours au fond de lui des impulsions négatives, défauts qui, par exemple en cas d’affrontement, pourront évoluer et dépasser le niveau de l’acceptable.

Une personne qui a un niveau égal de qualités et de défauts ne peut exister.

Vous avez dû remarqué aussi que l’on a tendance à ne pas comprendre le fait qu’une qualité peut être du « BIEN » ou du « MAL ». En fait ce n’est pas vraiment classé mais il faut savoir analyser telle ou telle situation ou chaque qualité ou défaut est utilisé, mis en évidence. Je m’explique : quelqu’un de franc dira toujours la vérité, mais si cette vérité pouvait s’avérer blessante, on ne pourra plus qualifier sa franchise de qualité du « BIEN ».

En fait on peut définir de façon un peu plus complexe ces qualités et ces défauts, en fonction de leur action sur les autres ou de leurs conséquences sur sa propre personne. L’exemple situé au-dessus le démontrait bien.

Ce qui est étonnant de constater c’est à quel point un groupe de personnes, ou une personne seule pourra développer tel ou tel aspect, qualité ou défaut, en fonction de son entourage, de son évolution propre, de sa formation, ou de son éducation. Une personne avec une mère autoritaire développera une sorte de rejet qui le fera devenir timide, mais sa gentillesse paradoxalement pourra se développer vis à vis des autres. Un autre type d’enfant pourra très bien développer une haine des autres, mais saura avoir un caractère fort, en ayant un certain contrôle de soin appuyé par une autorité importante.

LES SENTIMENTS DESTABILISANTS

Par sentiment déstabilisant, on entend toute action ou sentiment envers quelqu’un de nature à déstabiliser l’autre, à faire croire ou ne pas croire telle chose, telle situation. Libre est la personne qui utilise ce sentiment, bien qu’il en existe toujours un risque de contrecoup en retour, mais prisonnière de cette action est la personne visée.

Je pense notamment à la vérité ou au mensonge, à la franchise, ou au secret. Mentir a toujours été le contraire de la vérité, mais est-il vrai que ce terme désigne aussi des choses que l’on cache ? mentir revient-il donc à dissimuler, à cacher des informations dans le but que personne ne l’apprenne ?
La franchise, l’honnêteté sont-ils donc dans ce cas des qualités ou des défauts ? Parfois même un mensonge peut
dissimuler une part de vérité, et peut être utilisé en raison de la faiblesse de la personne.

Pour être clair, l’action de mentir peut s’avérer nécessaire, ou plutôt peut sembler nécessaire à la personne, dans deux cas bien précis :

1)lorsque le mensonge est fait de sorte que la personne elle-même ne subisse pas de préjudice moral ou physique,
2)lorsque le mensonge est fait de sorte à protéger une autre personne de ces types de préjudices.

Bien entendu, l’on peut entendre par préjudice toute action morale qui peut blesser soit la personne dans ses sentiments par exemple soit dans sa façon de penser. En résumé tout préjudice est une action qui pourrait soit atteindre directement le cœur de la personne soit directement son esprit. Encore que d’autres parties pourraient être touchées par ces préjudices, mais là n’est pas la question.
Dans le premier cas, évidemment, la personne qui ment est de suite mise en tort car si celle-ci se sent obligée d’avoir recours à un mensonge, c’est que celle-ci est consciente d’une faute qu’elle peut avoir commise.

L’HOMME ET SON ENTOURAGE HUMAIN : LES RENCONTRES

Il est évident que l’homme n’est pas né seul, et même à l’époque d’Adam, il y avait Eve, ce qui paraîtrait presque logique. L’homme n’est pas seul, et cela même si l’on a tendance à croire que le monde serait plus simple ainsi, ce qui est vrai car l’homme est toute sa vie influencé par l’autre, les autres, toutes les personnes qui vont l’aimer, l’entourer, l’aider, le connaître, lui faire du mal, parler de lui en bien ou en mal, se servir de lui, l’inviter, l’éviter, etc…etc… c’est comme si chaque homme était un peu influencé par des autres, comme si l’individu lui-même ne pourrait vivre seul, perdu, sans repères.

Nous naissons, vivons, grandissons et mourront au milieu des autres, et l’on a que très peu souvent conscience de leur importance vis à vis de nous mais aussi de l’importance que nous avons à leurs yeux, comme si il serait de bon sens de devoir se mettre en permanence à leur place pour voir ce qu’ils ressentent dans telle ou telle situation, probablement la même chose que nous bien évidemment, mais toujours différent car de toutes façons tous les hommes sont différents.

Toute notre vie semble être basée parfois sur le regard des autres, sur ce qu’ils vont penser de nous, sur ce que nous pensons d’eux, par rapport à divers sentiments et divers affinités que nous avons avec eux.
Si nous tentions d’analyser dans notre évolution les différentes rencontres humaines que nous pourrions faire, nombreux seraient les théories et schémas de rencontre possibles.

Prenons le temps d’en étudier quelques-uns :

En partant du point de départ de la vie jusqu’à la mort, on peut simplement remarquer différents points de croisements qui caractériseront les rencontres que nous ferons.

(voir schéma 1)

Ce schémas représenterait en fait comme se passe une rencontre dans l’évolution de la vie. Bien sûr nous ne pouvons par simplification que représenter deux vies qui se croisent, mais dans la vie réelle, les traits de ce type sont des millions à se croiser chaque seconde.

Ainsi on arrive à différents cas et situations qui font que les rencontres que nous faisons nous affectent plus ou moins particulièrement. Prenez notamment un homme qui rencontre la femme de sa vie et qui ne le sait pas encore, peut être passera-t-il plus de vingt années avec elle, et il ne le sait pas encore à ce moment-là, comment pourrait-il seulement l’imaginer, le concevoir ?

Prenons le cas de l’amitié :


(voir schéma 2)



On a à faire à des courtes rencontres espacées dans le temps mais dont la fréquence est très importante, ce qui créerai presque des liens, d’où une amitié voire un amour. Cependant on remarque tout de même dans l’amitié que même si ces lignes se croisent, elles gardent chacune leur individualité, leur but initial, et ne changent pas leurs objectifs.

Ce n’est pas le cas par exemple du mariage qui influence les deux personnes dans le même sens et fait en sorte que leurs deux vies se confondent presque comme sur ce schémas :

(voir schéma 3)


On voit très bien que la rencontre de l’autre change leurs destinées et le temps qu’ils passent ensemble ne se calcule plus car il est permanent. Leur individualité reste mais tente de se mettre en accord avec l’individualité de l’autre pour ne pas créer de conflits. On pourrait appeler cela des sacrifices, mais c’est simplement pour que cela dure dans le temps.

Au cours de notre vie, beaucoup de rencontres viennent la perturber, l’influencer et parfois même changer nos buts, nos objectifs, mais notre vie continue toujours.

(voir schéma 4)




Les points de rencontre sont brefs, d’une fréquence différente, espacée. Ce sont des rencontres de vie qui se croisent, des anciens amis peut être, ou des gens avec qui l’on va simplement discuter un instant (cela peut même aller jusqu’à la caissière du magasin qui enregistre nos courses…), toutes ces rencontres, auxquelles nous accordons un degré d’importance différent en fonction de leurs influences. Le très vieil ami jamais vu depuis longtemps nous fera c’est sur plus d’effet que la caissière de ce magasin. 

Certaines rencontres peuvent être décisives, et changer radicalement un avis, tout d’abord puis la vie ensuite. Celles-ci sont plus rares mais sont radicales.

(voir schéma 5)




Ici, on a à faire à la vie d’une personne influencée par la rencontre d’une autre, sa vie en est directement transformée, cependant, la vie de l’autre continue tranquillement dans la même direction. Même si cette rencontre est brève, le changement peut apparaître dans les mêmes proportions.

Mais nous ne parlons pas encore de la fin d’une vie. Toutes ces flèches semblent ne jamais s’arrêter dans le temps mais pourtant et nous le savons bien, chacune a une fin, quelque part, à tel moment. Certaines fins de vie peuvent nous affecter plus particulièrement et de façon plus ou moins importante.

(voir schéma 6)






Ici, cette fin de vie n’affecte pas particulièrement la personne qui est touchée. Mais on peut lui imaginer différentes réactions, de nouvelles directions, voire une autre fin de vie (suicide) en cas de décès grave.

Et l’évolution continue inlassablement. Souvenez-vous du mariage de tout à l’heure, que peut-il en ressortir quelques années plus tard ? Je parle enfants notamment qui en fait continuent de vivre, vie créée par leurs parents ascendants.

Ici, l’on a représenté le couple en parallèle, mais n’oublions pas que leurs vie sont intimement croisées. Et surtout que celle de leurs enfants va ensuite continuer de manière normale, comme une nouvelle vie et aura les mêmes évolutions que dans les autres schémas.

(voir schéma 7)

La « flèche » de la vie continue son chemin, toujours coupé de périodes différentes, d’incidents qui arrivent dans le temps, provoqué ou non par des rencontres de longue ou courte durée. Mais, toutefois sans dramatiser nous savons où ces vies vont finir, mais  nous n’en tiendrons pas compte ici.
Nous pouvons aussi considérer un cas d’évolution totalement neutre, c’est à dire sans aucune influence extérieure, non pas sur une planète inhabitée mais bien sur une planète sur peuplée.

Je parle notamment des foules, des masses, de tout ce qui ne nous influence pas car nous marchons dans la même direction qu’eux en ayant  toutefois un destin , et des objectifs totalement différents.

(voir schéma 8)

Dans tous ces cas, toutes ces vies, aucune ne nous influence réellement et nous n’y faisons guère attention, que ce soit pour l’étranger que quelqu’un perdu dans la foule, la masse de gens autour de nous.

LES SCHEMAS
DU LIVRE

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